Végétarisme : la prise de conscience

Je n’aurais jamais cru le dire un jour mais ça y est ! Depuis le 31 janvier 2018, cela fait un an que je suis passé au végétarisme pour le meilleur (je n’ai pas eu affaire au pire, en tous cas pour l’instant ^^).

Moi qui ne jurais que par les lardons, le saucisson à l’ail et le jambon cru (ouais j’étais vachement branché cochonnaille en fait), j’ai décidé de mettre en application la prise de conscience qui avait germé en moi quelques mois auparavant.

NB : je voulais faire un article sur un an de végétarisme mais comme je suis gentille, je vais vous épargner cet énorme pavé et on va y aller par étapes d’accord ? ^^

Mais pourquoi être passée au végétarisme ?

Mais oui quoi ! Pourquoi se compliquer la vie comme ça en se privant ?

J’ai toujours aimé les animaux, quelle que soit leur nature. J’étais du genre à être totalement gaga à la vue d’un petit veau ou d’un petit cochon.

Awwwww <3

Cependant, comme bon nombre d’omnivores, j’arrivais à éclipser ces images une fois face à une escalope ou à une tranche de jambon. Et bien oui, on voit pas tellement le sang ni l’abatage derrière les emballages plastiques proposés en magasin. Ça aide quand même pas mal à faire la part des choses.

Terra : la vérité dévoilée

Et puis, il y a eu Terra, le documentaire réalisé par Yann Arthus-Bertrand dont je vous parlais dans un précédent article.

Toi aussi tu es en position fœtale derrière ton écran ?

Ce fut une gigantesque claque !

Pendant toute la première moitié du documentaire, on découvre la beauté de la Nature. Celle qui se cache dans les tout petits détails, chez toutes les espèces d’animaux et de plantes. Et je vais vous la faire courte : on en prend plein les yeux !

Puis horreur ! Dans la deuxième partie, comme si j’émergeais d’une mauvaise gueule de bois, je prends conscience de toutes les monstruosités que l’Homme lui fait subir. Entre déforestation et élevage intensif, le côté le moins glamour de l’agriculture nous est dévoilé.

Une prise de conscience difficile

Je me rends compte que l’être humain n’a pas besoin d’autant de viande pour survivre. Qu’il risque de saccager encore davantage cette nature déjà fragile face à une demande toujours croissante (l’explosion démographique tout ça tout ça).

Que chaque bâtiment nécessaire à l’élevage et à l’abatage des animaux prendra la place d’un espace naturel sauvage qui devrait être protégé.

Que l’élevage de ces animaux nécessite lui-même des ressources gargantuesques (ouais j’ai calé « gargantuesque », kestuvafér ?!) en eau et en céréales, toujours au détriment de celles de la Terre.

Ouais donc on est d’accord que cette histoire d’élevage intensif nous fout bien dans la merde non ?

(NB : ça compte aussi pour la pêche intensive et le chalutage en eau profonde qui sont eux aussi des concept bien pourraves qui détruisent l’écosystème et la biodiversité marine à petit feu !)

Et tout ça pour quoi ?

Bah pour l’argent ma bonne dame !

L’industrie de la viande : fig.1

L’industrie de la viande constitue un marché colossal. L’objectif est donc de conserver une demande toujours plus importante voire de la créer. Des pays émergents d’Asie ou d’Afrique avec une consommation de viande faible commencent à manger davantage de viande par exemple.

Cependant, les habitants de ces pays vivaient très bien sans auparavant, preuve que cette consommation n’est pas essentielle à leur santé.

Comment le végétarisme m’est apparu comme une évidence

Par pure conviction écologique, je me suis donc mise à réduire ma consommation de viande. Mon cher et tendre étant déjà tenté par le végétarisme, cela ne fut pas compliqué à mettre en place au quotidien pour nos repas.

Om nom nom nom !

Cette prise de conscience s’est manifestée dans le mois de novembre.

Arrêter la viande et le poisson progressivement

J’ai commencé par ne plus manger de viande le soir, puis par ne plus en manger la semaine (rapport que c’est moins galère pour manger le rôti du dimanche chez les darons). J’ai ensuite voulu arrêter de consommer du bœuf vu que pour moi, il était plus facile de m’en priver que du poulet. A cette époque, je me voyais donc comme une flexitarienne (personne réduisant considérablement sa consommation de viandes et de poissons).

Et un constat s’est imposé à moi : le manque de viande ne se faisait pas forcément ressentir quand je n’en mangeais pas.

Durant les fêtes de Noël de 2016, j’ai donc mangé de la viande et du poisson en plus faible quantité tout en évitant soigneusement le foie gras.

Un gif vaut mieux qu’un long discours !

Du fait de ce faible manque en matière de chair animale (poisson compris), j’ai décidé de franchir une autre étape vers le végétarisme.

En janvier, je ne mangeais de la viande qu’en de très rares occasions. C’était le cas quand le menu d’un restaurant proposait une alternative végétarienne un peu bof par exemple.

A ce moment, je savais que je finirai par franchir le cap (restait à voir si j’allais tenir le coup bien sûr !) et passer du côté vert de la force !

Pour un meilleur respect des animaux

Entre temps, le côté éthique du végétarisme avait fait écho en moi. De ce fait, la consommation de viande était non seulement un drame écologique, mais aussi d’une violence inouïe envers les animaux.

Ils sont maltraités, enfermés, ne vivant que pour mourir et finir dans nos assiettes (je vous laisse regarder les vidéos de l’association L214, c’est terrifiant !)

Pour la protection des poulets hip hip hiiip ?!

Et après deux semaines à ne manger aucune viande ni poisson au cours d’un séjour au ski (j’étais entourée d’amis végétariens donc je n’avais clairement aucune excuse pour ne pas tenter l’expérience), je me suis lancée.

Le 31 janvier 2017, j’ai mangé mes derniers lardons ever (j’ai trouvé ça trop salé d’ailleurs) et c’était parti !

Je vous expliquerais dans un prochain article comment j’ai abordé ce changement dans ma vie, avec toutes les complications sociales que ça implique. Et il va y avoir du sport, je peux vous le garantir 😉

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