Eternal Sunshine of the Spotless mind : la redécouverte d’un amour perdu

Comment attaquer au mieux la rubrique cinoche sur le blog ? Peut-être en vous parlant de mon film préféré tiens !

BOUM ! Le mot est lâché ! Mais qu’est-ce qui rend Eternal Sunshine of the Spotless Mind aussi incroyable (je sens que ce titre interminable va me faire galérer pendant tout l’article, merci Michel Gondry !) ?

L’histoire d’Eternal Sunshine of the Spotless Mind

Le film raconte la fin de l’histoire d’amour entre Joel et Clementine, deux êtres très différents qui ont pourtant partagé de très beaux moments. Afin d’arranger les choses, Joel vient offrir un cadeau à Clémentine dans la librairie où elle travaille, à l’occasion de la St-Valentin. Mais là, c’est le drame ! Celle-ci ne reconnaît pas Joel, et ce pour une bonne raison : elle a fait appel à la société Lacuna pour l’effacer totalement de sa mémoire.

Totalement désespéré par la nouvelle, Joel décide de mettre fin à sa souffrance en faisant également disparaître tout souvenir de leur histoire. Toutefois, l’opération n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. En se remémorant tous ses souvenirs une dernière fois lors du processus d’effacement, Joel se rend compte des sentiments qu’il ressent toujours pour Clémentine.

Alors, comment faire machine arrière et se rappeler de celle dont il est toujours amoureux ?

La critique d’Eternal Sunshine of the Spotless Mind

Comme pour la série Outlander, il n’est pas facile de résumer en quelques mots toutes les qualités de ce film ! Eternal Sunshine of the Spotless Mind a été une vraie révélation.

L’originalité de son scénario

J’étais moi-même fraîchement séparée de mon copain de l’époque (instant émotion !), donc ce film a eu une résonance toute particulière lors du premier visionnage. Je pense d’ailleurs que toute personne ayant déjà vécu une rupture (donc 90 % des êtes humains) ne peut qu’être touchée par l’histoire de Joel et Clémentine. Comme eux, on se demande si ce ne serait pas mieux de repartir vraiment de zéro, en supprimant toute la douleur rattachée au souvenir de la personne, même si cela implique d’oublier des souvenirs heureux.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind amène donc une vraie réflexion limite philosophique, chose que l’on observe rarement dans d’autres films « romantiques ».

Il y a un même un petit côté Black Mirror (que j’aime cette série !) avec l’entreprise Lacuna qui permet d’effacer les souvenirs douloureux liés à une rupture ou à un deuil par exemple. Comme dans la série anglaise, on observe les conséquences négatives de cette innovation technologique sur les personnages.

Si le film repose sur l’histoire d’amour de Joel et Clementine, son univers est tellement large que l’on ne peut jamais s’ennuyer au final.

Ses personnages attachants

Je crois qu’en dehors de Patrick (le voleur de culottes !), tous les personnages de ce film sont attachants. Tout d’abord, le personnage introverti et limite dépressif de Joel que l’on a envie de consoler et celui totalement excentrique de Clémentine que j’adore et qui donne aussi envie de se teindre les cheveux en bleu (euuuh ça reste à voir quand même !) ! On sent que c’est un vrai petit soleil sur pattes, fait pour illuminer la vie de Joel en quelques sortes (c’est que ce film me rendrait presque poète dites donc !).

 

Ensemble, ils forment un couple vraiment mignon mais aussi réaliste (coucou les petites engueulades et la routine !), ce qui rend leur histoire aussi touchante : on ne peut que s’identifier à eux d’une manière ou d’une autre. D’ailleurs, si mon homme passe par là, je suis d’attaque pour un petit pique-nuit romantique sur le Charles River 🙂

Les employés de Lacuna sont également tous intéressants car ils ont des failles, et on ne peut que comprendre leurs actes.

Un casting incroyable

Le réalisateur Michel Gondry a vraiment eu le nez fin en choisissant ses acteurs. J’adorais déjà Jim Carrey dans ses rôles comiques (The Mask, Menteur menteur …) mais dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind, il crève l’écran. Malgré son personnage plutôt déprimé, aux antipodes de ses rôles habituels, il est d’une grande justesse et sait même insuffler un peu de la folie douce qui est en lui et qu’on aime tant.

Et il ne pouvait pas rêver mieux que Kate Winslet pour interpréter sa Clémentine. L’actrice nous fait totalement oublier son rôle de Rose dans Titanic et on a l’impression que ce rôle a été taillé pour elle.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste car on retrouve aussi Kirsten Dunst (la Marie-Antoinette de Sofia Coppola) et Elijah Wood (AKA Frodon Sacquet, c’est pas rien !) en employés de Lacuna. Clairement, Michel Gondry n’a pas contacté n’importe qui on est d’accord ^^.

Y aurait-il un point négatif ?

Le seul point négatif que l’on pourrait peut-être reprocher à Eternal Sunshine of the Spotless mind, c’est sa narration qui peut paraître confuse au premier visionnage et le côté totalement barré de certaines scènes. En effet, quand Joel se remémore tous ses souvenirs, l’ensemble a un peu l’apparence d’un rêve et défie les lois de la physique et de la logique (Joel redevenant enfant, les murs s’effondrant petit à petit …).

Personnellement, cela ne m’a pas du tout gênée, bien au contraire. J’adore cette touche d’originalité supplémentaire (un peu comme une grosse plâtrée de parmesan sur des spaghettis déjà délicieux !), mais je peux comprendre que ça en déroute certains.

Ajoutez à tout ce joyeux mélange une bande-originale qui saura vous toucher en plein coeur (vous ne pourrez plus écouter Everybody’s gonna learn sometimes de la même façon !) et vous obtenez une vraie pépite cinématographique que vous ne vous lasserez pas de regarder 😉

Sur ce, je vous laisse avec la bande-annonce du film et je vais entamer mon 123e visionnage !

PS : Sortez les mouchoirs si vous êtes sensibles, moi je sanglote à chaque fois ^^

 

 

 

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